1. BILAN-Obono-2024 COUV

Bulletin – Bilan de mandat 2024-2025

Une autre politique est urgente et possible. En juillet 2024, les Françaises et les Français ont voté pour rompre avec le macronisme. En plaçant le Nouveau Front populaire en tête du second tour des élections législatives, elles et ils ont clairement exigé une autre politique économique, au service de l’intérêt général plutôt que d’une minorité de privilégiés. Réélue dès le 1er tour députée du 18ème et du 19ème arrondissements de Paris, j’ai consacré toute mon énergie, lors de cette première session de ce nouveau mandat, à défendre le programme du NFP : pour la justice sociale, l’égalité des droits, la paix et la bifurcation écologique.

Lors du débat budgétaire, nous avons battu en brèche les budget d’austérité de Macron, dont les cadeaux faits aux grandes entreprises et aux ultra-riches ont vidé les caisses du Trésor public et creusé le déficit de plus de 62 milliards d’euros ! Nous avons fait la démonstration éclatante qu’une autre politique était possible. Nos propositions ont permis de dégager 58 milliards d’euros de recettes supplémentaires.

Mécontent, le Premier ministre a annoncé un 49-3 pour essayer de passer en force. Nous l’avons contré en déposant une motion de censure qui a fait tomber le gouvernement Barnier, une première depuis 1962 ! Le gouvernement Bayrou suivant n’a réussi à imposer son budget, encore plus austéritaire que le précédent, que grâce au soutien du Rassemblement national et du Parti socialiste, qui ont refusé de le censurer.

Lors de notre niche parlementaire, nous avions déposé plusieurs propositions de loi et de résolution, dont l’abrogation de la retraite à 64 ans, la destitution du Président de la République, le blocage des prix de l’énergie dans l’Hexagone et les Outre-mer, ou encore l’intégration de la notion de consentement dans la définition pénale des infractions d’agression sexuelle et de viol. L’obstruction du bloc gouvernemental contre l’abrogation de la réforme des retraites a malheureusement empêché nos débats d’aller à leur terme.

Après la découverte des violences commise contre des centaines d’enfants à Notre-Dame de Bétharram, le groupe LFI a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le contrôle par l’Etat et la prévention des violences dans les établissements scolaires. Elle a notamment mis en lumière de nombreux dysfonctionnements de l’enseignement privé et les mensonges de François Bayrou. Celle sur l’organisation des élections en France, également à notre initiative, a permis de mettre en lumière des défaillances structurelles du processus électoral dans notre pays.

Des millions de nos concitoyen·nes subissent du racisme et des discriminations raciales quotidiennement. Non seulement le gouvernement ne fait rien pour y remédier, mais il en est un des principaux instigateurs. Le groupe d’études sur le racisme et discriminations raciales ou religieuses dont nous avons obtenu la création a d’ores et déjà mené une dizaines d’auditions d’institutions et organisations diverses. A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciste du 21 mars, j’ai aussi organisé un colloque sur la lutte contre le racisme en France.  

Au niveau international, Donald Trump a impulsé une nouvelle trajectoire à son pays, combinant rejet du multilatéralisme, mépris des engagements internationaux et volonté expansionniste. La France et l’UE doivent y opposer une parole ferme et des actes clairs en faveur de la paix, du droit et de la solidarité internationale. Ma proposition de résolution européenne visant à condamner les remises en cause répétées du droit international par Donald Trump a été définitivement adoptée en mai 2025.

L’humanité fait face à une sixième extinction de masse, provoquée par le dérèglement climatique, les pollutions, la déforestation… En 50 ans, les populations d’animaux sauvages ont chuté de 73 %. La communication que j’ai présentée en commission des Affaires européennes sur la COP 16 biodiversité a mis en lumière l’avancée majeure que représente la reconnaissance du rôle essentiel des peuples autochtones dans la protection de la nature, mais également l’insuffisance des mécanismes de financement.

Balade de quartiers mensuels ; rencontres d’habitant·es, d’associations, de collectifs ou de commerçant·es ; interpellations des exécutifs locaux ou nationaux ; soutien et participations aux mobilisations en défense des services publics…La session parlementaire aussi été très active en circonscription.

On ne lâche rien !

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