La direction de la CRAMIF a récemment indiqué sa volonté de fermer de nombreux services de soins du centre de santé Stalingrad. Radiologie, ophtalmologie, kinésithérapie, dermatologie, endocrinologie, gastro-entérologie, voici la liste des offres de soin auxquelles les habitant·es du 19ème pourraient ne plus avoir accès dans les prochains mois pour des raisons purement budgétaires. Un véritable scandale !
« Ici, c’est le seul endroit où je n’ai pas à avancer d’argent. »
Pour les usager·es, ce centre constitue une offre de soins variés accessibles, de proximité, qui ne pratique pas de dépassement d’honoraires et qui accueille près de 30 000 patient·es, pour plus de 100 000 passages par an. Pour rappel : l’Île-de-France est le premier désert médical du pays, et à Paris, seuls 20% des spécialistes acceptent de consulter sans dépassements d’honoraires et avec une attente de 3 à 6 mois.
Notre santé vaut plus que leurs profits !
Avec Sarah Legrain et nos collègues LFI parisien·nes, nous avons interpellé par courrier le directeur de la Caisse nationale d’assurance maladie sur les besoins humains auxquels répond ce centre de santé. Sa réponse : « redressement », « gestion » et « déficit ». Inacceptable ! La santé est un bien commun, pas une marchandise. Sa protection est un service public, pas un marché.
RASSEMBLEMENT mardi 28/01 à 12h devant la Cramif (17-19 avenue de Flandre)
REUNION PUBLIQUE jeudi 30/01 à 18h30 à la mairie (5-7 place Armand Carrel)
Signez la pétition, lancée par les personnels soignants, contre la fermeture du centre de santé Cramif de Stalingrad !

