Pour la deuxième année consécutive, le gouvernement prévoit d’attaquer massivement les financements et moyens d’actions des associations. Après un budget 2025 ultra austéritaire qui a poussé les collectivités territoriales à répercuter les coupes subies sur les associations, les annonces de monsieur Lecornu ne présagent rien de bon pour celui à venir.

Sur le terrain, ces baisses de financement se font déjà fortement ressentir : suppressions d’emplois qui restreignent la capacité d’action, absence de crédits pour faire partir les jeunes des quartiers populaires en vacances, disparition des associations les plus vulnérables… Le tissu associatif est en train de se déchirer.

Les associations sont des espaces de partage, de connaissances et d’échanges d’idées qui nourrissent la vie démocratique. Elles sont également des lieux de solidarités concrètes qui viennent de plus en plus souvent combler les manques de services publics malmenés. En réduisant leurs moyens et en s’attaquant aux libertés associatives, notamment via le contrat d’engagement républicain, le gouvernement met en danger la vivacité et la cohésion de notre société.

Dans les 18e et 19e arrondissements de Paris, comme partout en France, les associations, nombreuses et diverses, se mobilisent. Samedi 11 octobre dernier, un grand rassemblement s’est tenu place Stalingrad, dans le cadre de la journée nationale initiée par le Mouvement associatif « Ça ne tient plus ! ». Les Insoumis·es – dont Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire LFI, et mon suppléant Michel Mongkhoy – y ont exprimé tout notre soutien.

Vous pouvez compter sur nous pour nous battre, à l’Assemblée comme dans les mobilisations sociales, contre l’austérité qui met à mal les associations, pour défendre  leurs droits et leurs libertés, et aider à leur développement.