Depuis maintenant plusieurs années, j’alerte la direction de la RIVP sur les difficultés rencontrées par les commerçant·es et les associations qui occupent les pieds d’immeubles du quartier Chapelle International.
Or, malgré les nombreuses interpellations des propriétaires de commerces et des habitant·es, malgré l’étude urbaine et commerciale menée, malgré les changements que la Régie a pu impulser pour faire évoluer la stratégie et le fonctionnement, de nombreuses problématiques persistent et entravent le développement de ce quartier.
Une majorité des associations, commerçant·es, créateur·ices qui se sont installé·ices dans le quartier dès 2020 ont lourdement pâti des mauvaises stratégies adoptées. Nombre d’entre elles et eux ont dû mettre fin à leurs projets et certain·es y ont laissé leur santé. Ces départs et cessations d’activités se sont particulièrement accélérées suite à la décision de mettre fin à la coopération avec Plateau urbain.
Cette situation déplorable a lourdement marqué les habitant·es, en particulier celles et ceux qui déploient une importante énergie pour rendre ce quartier dynamique et agréable malgré les difficultés.
Dans ce contexte, les quelques associations et commerces qui ont pu maintenir leur présence dans des locaux tirent la sonnette d’alarme et alertent sur l’absence de garantie de pouvoir rester dans le quartier après le mois de décembre 2025.
D’une part, ces structures doivent assumer un loyer extrêmement élevé dans un contexte économique et budgétaire tendu qui impose notamment de nombreuses baisses de subventions pour les associations. D’autre part, elles n’ont pas de visibilité sur la possibilité de rester dans les locaux après le mois de décembre 2025.
Vous en conviendrez avec moi, le quartier ne peut se permettre de vivre de nouveaux échecs. De nombreux acteur·icess volontaristes et engagé·es ne cessent de rappeler leur motivation à participer à son essor. Pour ce faire, elles et ils doivent obtenir la garantie d’occuper leurs locaux dans des conditions viables.
Aussi, je souhaiterais connaître les actions que vous pensez mener au cours des prochaines semaines afin d’établir un plan d’action avec les commerçant·es et associations du quartier pour garantir leur ancrage et leur développement. Je me tiens à votre disposition, pour échanger sur les mesures que vous jugerez appropriées pour répondre à leurs demandes.
Je vous prie de recevoir, monsieur le Président, mes sincères salutations.

