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Courrier – Education : manque d’assistant·es maternelles à Paris

Courrier – Éducation

ALERTE SUR LE MANQUE D’ASEM A PARIS

15 avril 2022

Courrier de Danièle OBONO, députée, à Patrick BLOCHE, l’adjoint à la maire de Paris , le 15 avril 2022

Objet : alerte sur le manque d’ASEM à l’école maternelle Simon Bolivar

Copie à : Bérénice DELPAL, Directrice de la DASCO

Monsieur l’Adjoint,                                                         

En tant que députée de la 17e circonscription de Paris, j’ai été alertée par les parents d’élèves de l’école maternelle Simon Bolivar, dans le 19e arrondissement, concernant le manque structurel d’agent·es spécialisé·es des écoles maternelles (ASEM) dans leur établissement. 

Cette situation, déplorée par les parents d’élèves depuis 2017, a atteint son paroxysme cette semaine puisqu’une seule ASEM était présente pour couvrir les besoins de 5 classes et quelque 120 élèves. L’absence des autres agent·es, sans nul doute lié à des motifs parfaitement justifiés, met néanmoins en lumière les conséquences d’un problème structurel. 

L’école Simon Bolivar est initialement pourvue de quatre postes d’ASEM à temps plein. Cependant, suite à la demande de deux agent·es de disposer de postes à mi-temps, un équivalent temps plein reste vacant. Malgré de nombreuses interpellations de la part des parents d’élèves mais aussi d’élu·es de l’arrondissement, vos services refusent de compléter le temps plein manquant. 

Tout cela se répercute sur l’ensemble des intervenant·es. Les ASEM elles et eux-mêmes qui doivent compenser ce manque par un rythme intenable et se trouvent dans l’incapacité de faire leur travail correctement. Les enseignant·es qui ne peuvent assumer pleinement leur rôle car elles et ils ne disposent pas de l’assistance requise auprès d’enfants si jeunes (petites fuites fréquentes, besoin de surveillances accrue, etc). Enfin les enfants qui se voient privé·es de certaines activités, telle que la peinture, et voient leur rythme non respecté.  En effet, le manque d’ASEM oblige le personnel à les réveiller à un horaire fixe plutôt que d’accompagner leur propre rythme.  

Aussi, je me joins à l’interpellation des parents d’élèves qui demandent à la mairie de Paris de compléter le poste manquant et ainsi à assurer la sécurité et la qualité pédagogique que nous devons à nos enfants, ainsi que le bien-être au travail que nous devons au personnel. 

En vous remerciant des suites que vous saurez donner à cette demande, je vous prie d’agréer, Monsieur l’Adjoint, l’expression de mes sincères salutations.

Danièle OBONO

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