Comme pour la lutte contre le sexisme, il est nécessaire de former les individus et les institutions, la police comme d’autres, à reconnaître les formes de racisme systémique qui existent dans la société. De trop nombreuses victimes s’abstiennent de déposer plainte ou de saisir la justice. Quand les personnes se déplacent dans les commissariats, on les oriente plutôt vers des mains courantes qui ne font l’objet d’aucune suite. Dans la lignée des recommandations de la CNCDH, nous demandons plus de formations au sein de la police et de la gendarmerie pour que les agent·es soient en mesure de mieux accueillir et accompagner les victimes d’infractions racistes.