Depuis 6 mois, chaque jour apporte son lot d’horreurs commises par Israël contre les Palestinien·nes. Le 28 février dernier, à l’initiative de Manon Aubry et du groupe de la Gauche, le Parlement européen a enfin appelé à un cessez-le-feu mais sans s’en donner les moyens. Alors qu’elle est le premier partenaire commercial de ce pays, l’Union européenne peut et doit suspendre son accord commercial avec Israël, afin de contraindre le gouvernement d’extrême-droite de respecter les injonctions de la Cour internationale de justice et la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU. La réponse du ministre Jean-Noël Barrot, qui persiste à nier la gravité des actes commis par Israël en refusant de reconnaître ne serait-ce que le « risque » de génocide, est néanmoins instructive. La suspension de l’accord est bien en discussion au Conseil (au niveau Affaires étrangères). Il faut donc amplifier la mobilisation pour mettre fin à l’association de l’Union européenne avec un pays qui viole de manière aussi flagrante et monstrueuse les droits humains !