Intervention de Danièle Obono, dimanche 23 août 2020, lors du meeting de clôture des Amfis, l’université d’été de La France insoumise, aux côtés de Manon Aubry, Mathilde Panot et Jean-Luc Mélenchon
Les violences sociales et économiques dont sont victimes en premier les femmes comme les les violences physiques et sexistes dont elles sont majoritairement les cibles sont produites par un système de dominations qui procèdent de manière similaires pour exploiter et aliéner les salarié·es et opprimer et discriminer femmes, racisé·es, LGBTQIA+… Voilà pourquoi un État, un pouvoir, comme la Macronie, qui produit et reproduit une domination et une violence économiques, sociales et politiques contre sa population, contre son peuple, qui mène une politique aussi violemment antisociale, antidémocratique et anti-écologique, est fondamentalement incapable d’adresser le problème systémique des violences sexuelles et sexistes. En 2019, en France, 146 femmes ont été tuées par leur compagnon ou ex-conjoint. C’est une augmentation de 21% par rapport en 2018. Alors même que la Macronie se gargarise depuis 3 ans en prétendant avoir fait de la lutte pour l’égalité et contre les violences faites aux femmes LA priorité du quinquennat. Les mêmes qui refusent de mettre les moyens nécessaires,et notamment financiers, 1 milliard, pour lutter contre les violences faites aux femmes. Ce sont les mêmes qui se lèvent pour applaudir un ministre sous le coup d’une plainte pour viol, et défendent ensuite sa nomination, ou plutôt sa promotion, comme ‘1er flic de France’. Plus que jamais, soyons aux côtés de celles qui luttent, contre toutes les formes de violence qu’elles subissent et qui font reculer toute la société.